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LE MALADE IMAGINAIRE

de Molière

Mise en scène : René Migliaccio

 

Montréal, le 19 juillet 2012 – Le Cabaret Lion d’or de Montréal et la Compagnie de la Lettre 5 présentent la production multimédia Le Malade Imaginaire de Molière, dans une mise en scène de René Migliaccio. Les trois représentations de ce classique revampé et criant d’actualité auront lieu les mardis 7, 14 et 21 août prochains à 20 h.

 

Le Malade Imaginaire met en scène Jean Charles Fonti dans le rôle titre d’Argan, Pascale Brochu (Toinette), Catherine Brunet (Béline) et Stéphanie Ribeyreix (Angélique). Se joignent à la distribution principale Denis Harvey (Mr. Diafoirus, Béralde), Rémy Ouellet (Thomas Diafoirus, Le Notaire, Mr. Fleurant) et Jean Philippe Richard (Cléante, Mr. Purgon).

 

Les éclairages sont une création de Stéphanie Johnson, assistante à l’éclairage : Emilie Fecteau.

Avec Le Malade Imaginaire, nous revenons à la source du théâtre et parlons « La Langue de Molière »: une langue superbement écrite, poétique, politique et socialement revendicatrice, mise en valeur par un style de jeu original le Réalisme Expressionniste (inspiré par l’expressionnisme allemand et l’art japonais) où les mots sont l’expérience du corps et de la voix de l’acteur. Comme à l’époque de Molière, les éléments de scénographie sont réduits à leur minimum.”raconte le metteur en scène.

 

Le jeu des comédiens s’inscrit dans la tradition de la Commedia dell’Arte (des personnages masqués et non masqués, hauts en couleurs dans une physicalité comique et poétique).

Il est mis en relief par une rencontre entre l’art du Théâtre et l’art du Cinéma. “Le spectateur assiste à la relation Théâtre-Cinéma dans une simultanéité de temps et d'espace: il voit des personnages sur une scène en même temps que le point de vue du malade imaginaire, projeté sur un grand écran. Il voyage ainsi librement entre deux perspectives et vit l’expérience de la scène, du texte, du corps, du masque en et l’expérience cinématographique qui nous montre le monde à travers les yeux d’Argan, hypocondriaque.” explique René Migliaccio.

 

Dans Le Malade imaginaire, Argan, le personnage principal, se croit malade à un tel point qu’il ne peut vivre sans être entouré de médecins. Pour avoir un gendre médecin, il imagine donner sa fille Angélique au fils de son médecin préféré, tandis que son épouse Béline se conduit en parfaite marâtre. Heureusement, Toinette, la généreuse servante d’Argan, fera le nécessaire pour déjouer les manigances des médecins et l'hypocrisie de la belle-mère, pour ainsi sauver les amours de sa jeune maîtresse Angélique.

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